Éditions Flammarion, janvier 2017
293 pages
Quatrième de couverture
Quand elle accourt au chevet de Garance, la fille de son ancien compagnon, Anna doit faire face à tout ce qu'elle a cru laisser derrière elle.
Le foyer qu'elle a fui et la place incertaine qu'elle y a tenue pendant dix ans. Son histoire d'amour avec le «grand homme», réalisateur de renom, qu'elle a quitté pour un admirateur plus inquiétant qu'il n'en avait l'air. Les trois enfants qu'elle a «abandonnés», après les avoir aimés comme s'ils étaient les siens.
Les raisons de son départ, dont elle-même a fini par douter, et les traces qu'il a laissées dans le cœur des uns et des autres.
Est-il trop tard pour recoller les morceaux ? Est-ce seulement souhaitable ?
Avec autant de vigueur que de délicatesse, Karine Reysset suit son héroïne dans sa quête d'identité et d'indépendance.
Karine Reysset a 42 ans et vit à Paris. Elle est l'auteur de six romans parmi lesquels Comme une mère, Les Yeux au ciel (L'Olivier, 2008,2001) et L'Ombre de nous-mêmes (Flammarion, 2014).
Mon avis ★★☆☆☆
Tout d'abord merci à Babelio et les Éditions Flammarion pour l'envoi de ce roman.
Je découvre Karine Reysset avec cet ouvrage, et ce fût malheureusement pour moi un rendez-vous manqué.
L'histoire est simple, ce qui n'est pas un problème en soi; une histoire de famille recomposée, des relations mère/fille, belle-mère/filles, des relations amoureuses compliquées, la douleur d'une séparation, la perte d'un proche, une vie mouvementée ... un roman qui parle donc de la famille, une auto-fiction, un genre que je lis peu, mais la quatrième de couverture m'avait intriguée.
Cependant, l'émotion n'a pas été au rendez-vous, il m'a manqué un peu plus de profondeur, de fluidité dans l'écriture.
Ce n'est bien entendu que mon avis, ce livre plaira très certainement à certains d'entre vous, plus enclins à ce style de roman.
«Aigrette blanche, pattes immergées dans les champs inondés. Sangliers filant à travers les plaines baignées de soleil. Le temps d’un battement de cils, le paysage qui défile est devenu d’une tristesse insupportable, comme s’il avait brûlé en quelques instants.»
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