dimanche 20 novembre 2016

Le mystère Henri Pick de David Foenkinos **



Collection Blanche, Gallimard, avril 2016
286 pages


Quatrième de couverture



En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination? Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs.


Mon avis ★★☆☆☆


Peu de force dans les dialogues, la psychologie des personnages est peu voire pas approfondie.
L'idée était très bonne, mais elle n'a pas était exploitée de manière à me faire vibrer. Et c'est bien dommage. Je n'ai pas retrouvé dans ce roman, la belle plume que j'avais tant appréciée dans Le potentiel érotique de ma femme, ou de Charlotte. J'avais ressenti aussi beaucoup d'émotions à la lecture de Délicatesse. Ce qui n'a franchement et malheureusement pas été le cas pour Le Mystère de Henri Pick.
J'ai malgré tout passé un bon moment de lecture, et j'en ai apprécié le final. Je ne m'y attendais pas; c'est toujours agréable d'être surprise.

«Tant de personne écrivent avec ce rêve d'y parvenir un jour, mais il y a pire violence que la douleur de ne pas être publié : l'être dans l'anonymat le plus complet. Au bout de quelques jours, on ne trouve plus votre livre nulle part, et on se retrouve d'une manière un peu pathétique à errer d'une librairie à l'autre, à la recherche d'une preuve que tout cela a existé. Publier un roman qui ne rencontre pas son public, c'est permettre à l'indifférence de se matérialiser.
Tu veux une dispute mon amour ?
— Oui.
— Pas ce soir, car je suis crevée. Mais bientôt mon amour. Bientôt…
On parlerait de lui, et il serait vivant à nouveau. C'est le privilège des artistes, entraver la mort en laissant des oeuvres.»


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