Edition : Le livre de Poche
Date de parution originale : Août 2001 aux Editions Grasset
180 pages
180 pages
Les Thèmes : deuil, couple, amour, psychologie
Résumé éditeur
Philippe Grimbert est psychanalyste. Il vit à Paris. Il a déjà publié trois ouvrages de non-fiction : Psychanalyse de la chanson (éditions des Belles-Lettres, 1996), Pas de fumée sans Freud (éditions Armand Colin, 1999) et Evitez le divan (éditions Hachette Littérature, 2001). La Petite robe de Paul est son premier roman. Alors qu'il se promène dans un quartier de Paris qui n'est pas le sien, Paul, la cinquantaine, marié, est irrésistiblement attiré par une petite robe blanche de fillette, exposée dans la vitrine d'un magasin. Cet innocent vêtement dont il fait l'acquisition va se trouver à l'origine d'un véritable drame, précipitant ses acteurs aux limites de la déraison et de la mort. Dans la vie tranquille de Paul, cet achat impulsif, apparemment anodin, produit des effets dévastateurs au point d'amener Paul et sa femme Irène au bord du gouffre. De fil en aiguille, d'un petit mensonge par omission au réveil des vieux démons, la trame d'un couple superficiellement uni va s'user jusqu'à la corde. Ce couple sans histoires, mais pas sans histoire, confronté au réveil de ses blessures secrètes, va faire l'expérience des ravages provoqués par l'irruption de cet objet dans leur univers feutré, qui les conduira à revivre les moments les plus douloureux de leur existence.
Mon avis ★★★★☆
Tout en finesse, tout en pudeur, nous rentrons dans l'intimité d'un couple, aux profondes blessures anciennes, non cicatrisées.
Le passé refait surface...et la déchirure est bien présente.
Les non-dits ont parfois un effet dévastateur.
Un très bon roman, qui donne à réfléchir sur le couple, les épreuves qu'il est amené à traverser.
Une vraie réussite ce roman, ce serait dommage de passer à côté.
Citations & Extraits
"Paul fut troublé, saisi par le sentiment de n’avoir jamais rien vu de plus joli que ce vêtement de fillette, flottant entre ciel et terre. Il resta un long moment planté sur le trottoir, son sandwich à la main, et sa promenade de ce jour-là ne le mena pas plus loin."
"Soudain, soulevant l'enveloppe bleue pour accéder à sa vieille poupée, elle fut envahie par une angoisse qui la cloua sur place et fit trembler ses mains. Elle resta penchée, hésitant à poursuivre son exploration, bloquée par la peur d'une découverte: la robe blanche pliée dans la malle, pointant vers elle ses trois boutons de rose."
"Irène prit alors conscience de la réalité de sa relation à sa belle-mère, tissée comme ses broderies de petites choses de tous les jours, charmantes et poétiques, sans autre épaisseur que celle du canevas auquel se limitaient leurs échanges."
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