Editions 10/18, Octobre 2015
432 pages
Résumé éditeur
Nous sommes à Berlin en 2011 et il est de retour. Qui ? Hitler.
Berlin, 2011. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n’est pas content : comment, plus personne ne fait le salut nazi ? L’Allemagne ne rayonne plus sur l’Europe ? Depuis quand tous ces Turcs ont-ils pignon sur rue ? Et, surtout, c’est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d’agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour cela, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l’odeur du bon client alléchée, est toute prête à lui en fournir une. La machine médiatique s’emballe, et bientôt le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise… Hitler est ravi, qui n’en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste à porter l’estocade qui lui permettra d’achever enfin ce qu’il avait commencé…
Mon avis ★★★★☆
"Er ist wieder da".
Hitler est de retour et se réveille dans un parc, au centre de Berlin, dans un quartier turc, en 2011, vêtu de son uniforme.
Le dictateur raconte son retour, donne ses impressions en découvrant la politique actuelle, les percées technologiques, les changements culturels.
J'ai un avis très mitigé sur ce roman. J'ai accroché avec la critique aiguë des médias actuels : les journaux, les programmes télévisés, YouTube.
Mais ce roman m'a fait froid dans le dos ! Ma vision est tellement à l'opposé des idées politiques décrites dans ce roman.
Je lui attribue malgré cela, 4 étoiles, car il fallait oser, et j'ai trouvé que c'était pas trop mal réussi. le ton est humoristique par moment, la scène de la création de l'adresse email est très réussie. Les dialogues entre Hitler et ses interlocuteurs sont souvent savoureux.
Ce livre fait réfléchir, il interpelle. Un nouvel Hitler pourrait-il resurgir aujourd'hui ?
Extraits & Citations
"- C'était peut-être une erreur ? déclarai-je. Je veux dire : ces gens ne ressemblent pas du tout à des ...
- C'est quoi cet argument ? demande Mlle Krömeier d'un ton froid. Et s'ils ont été tués par erreur, ça veut dire que ce n'est pas grave ? Un type s'est dit un jour qu'il fallait tuer les juifs, la voilà, l'erreur ! Et les gitans ! Et les homosexuels ! Et tous ceux qui ne lui convenaient pas. Je vais vous dire une chose assez simple : si on ne tue pas, on ne risque pas de se tromper de personnes ! C'est simple comme bonjour !"
"Les clowns qui se succédaient à la tête de chaque pays ne manquaient jamais une occasion de s'embrasser et de se donner l'accolade en jurant leurs grands dieux que plus jamais ils ne se battraient comme de vrais hommes. Cette ferme volonté fût cimentée par une alliance européenne, une de ces petites bandes comme en font les gamins à l'école. "p.142
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