Editions Pocket, Avril 2009
192 pages
Edition originale : R. Julliard, 1991
4ème de couverture
Une imprévisible et cocasse partie de campagne commence alors : pour ces oisifs, ces mondains, la rencontre brutale avec des paysans renverse toutes leurs certitudes. L'héritière et le diplomate, le gigolo et la bourgeoise délaissée découvrent la rudesse et l'inconfort d'un milieu insoupçonné. Au bout de quelques jours, qu'en sera-t-il de leur égoïsme et de leurs instincts de privilégiés ?
Mon avis ★★★★☆
Moins connu que Bonjour Tristesse, et pourtant il serait dommage de passer à côté de celui-ci.
Un très joyeux moment de lecture parce que les quatre parisiens sont confrontés à des situations cocasses, mais une lecture profonde aussi, car l'auteure dénonce brillamment les absurdités de la guerre.
Une très belle découverte, et surprise.
Quelles lettres vous manquerait le plus, à vous ? Le 'j', par exemple, vous poserait des problèmes difficiles. Vous vous imaginez, mon pauvre Bruno.... vous vous imaginez disant, à votre maîtresse au moment.... important... 'As-tu 'oui ? As-tu 'oui ? Moi 'ai tellement 'oui ! Et toi ma 'olie, as-tu 'oui ?'
"Je ne sais pas si vous vous rendez compte, Loïc, mais depuis ce matin nous avons été mitraillés trois ou quatre fois, notre chauffeur a été tué sous nos yeux, notre voiture démolie et flambée, notre hôte a eu la cheville transpercée par une balle, ses chevaux se sont emballés et c'est un miracle que j'ai pu les dompter... et maintenant nous voilà dans un bâtiment rustique à demander asile à une femme qui ne parle pas un mot de français ! J'ai beau avoir un caractère d'acier, je vous l'avoue, Loïc, il commence à plier..."
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